Vignes Semi-Larges : une formation qui a porté ses fruits !
Cette formation, qui s’est déroulée sur 2 jours, a réuni 12 viticulteurs avec des projets ou curieux d'en savoir plus sur les plantations en VSL.
Les conseillers des Chambres d’agriculture du Vignoble champenois ont été mobilisés pour accompagner les viticulteurs dans cette formation et répondre à leurs interrogations sur cette thématique.
L’objectif était avant tout de :
- Renseigner les viticulteurs sur cette nouvelle méthode de plantation
- Connaitre les impacts de ce changement de conduite sur la gestion d’une exploitation (économique, main d’œuvre, matériel…).
Appréhender les enjeux avec une formation sur le terrain
Afin de mieux appréhender les enjeux potentiels des VSL, des observations terrain ont été réalisées.
Une dégustation de deux vins (vigne étroite et VSL) a permis aux participants de découvrir par eux-mêmes l’impact au niveau œnologique de ce changement de pratique sur le vin.
Par la suite, une visite sur le terrain sur 3 sites situés sur Chouilly, avec des parcelles conduites en VSL a été organisée afin de visualiser concrètement, ce que représente cette méthode.
Un premier site au domaine de Plumecoq sur lequel Mathieu Liebart, responsable du site expérimental et Corentin Bazetoux, responsable Qualité raisins et vins, a montré les différents types d’écartements mis en place dans le cadre du dispositif conduit par le CIVC. L’occasion pour certains viticulteurs, de sortir leur ruban à mètres et de mesurer les différents écartements possibles. Mathieu Liebart a expliqué l’origine de ce dispositif expérimental et la gestion de la conduite des VSL avec les différents écartements possibles ainsi que le matériel utilisé.
Ensuite, les stagiaires sont allés à la rencontre de deux viticulteurs, Rémi et Vincent Legras, faisant partie du dispositif expérimental, afin qu’ils puissent renseigner les viticulteurs sur la façon dont ils avaient appréhendé ce changement de conduite et échanger également sur les avantages et inconvénients qu’ils ont pu constater lors de l'expérimentation.
Les échanges sur le terrain avec les conseillers et les viticulteurs ont permis de lever des questions et des appréhensions que les stagiaires pouvaient se poser. Reste une grande question : le choix des écartements entre ceps et entre rangs, à bien définir. Cela dépendra de chaque exploitation, de ses objectifs mais également de ses moyens (matériels et économiques).
Pour plus d'informations :
Lucie SOLIER - lucie.solier@ - 06 07 38 68 57 marne.chambagri.fr